La PrEP, c’est quoi ?

La PrEP est un médicament sous prescription très efficace qui protège contre l’infection par le VIH et qui est disponible sous ordonnance au Québec.
PrEP est le diminutif de Prophylaxie préexposition qui signifie « prendre un traitement avant une exposition pour réduire le risque ». Il s’agit donc d’un moyen de prévention du VIH qu’on utilise avant une activité sexuelle, en comparaison avec les condoms internes ou externes qu’on utilise pendant, ou la PPE (prophylaxie post exposition qu’on peut utiliser peu après une exposition à risque).
*On utilise aussi l’acronyme français PPrE, surtout dans les communications écrites. À l’oral, on utilise plutôt l’acronyme anglais PrEP. Les deux signifient la même chose.
Comment ça fonctionne ?
Les médicaments utilisés pour la PrEP sont le Truvada® ou le Descovy® qui sont également utilisés dans le cadre d’une thérapie antirétrovirale en combinaison avec d’autres médicaments pour les personnes vivant avec le VIH. Le Truvada et le Decovy sont une combinaison de deux antirétroviraux qui vont agir sur la réplication virale afin d’empêcher le virus de se propager dans l’organisme.

Comment ça fonctionne ?

Les médicaments utilisés pour la PrEP sont le Truvada® ou le Descovy® qui sont également utilisés dans le cadre d’une thérapie antirétrovirale en combinaison avec d’autres médicaments pour les personnes vivant avec le VIH. Le Truvada et le Descovy sont une combinaison de deux antirétroviraux qui vont agir sur la réplication virale afin d’empêcher le virus de se propager dans l’organisme.
Est-ce que c’est fiable ?
Plusieurs essais cliniques ont été effectués auprès d’hommes gais, bisexuels et des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (gbHARSAH) et de femmes trans dans le but de vérifier l’efficacité des médicaments à prévenir une possible infection au VIH. Les personnes participant aux études devaient être séronégatives et rapporter au moins une relation anale non protégée avec un ou des partenaires dans les 6 derniers mois. Le constat général des recherches confirme un taux d’efficacité de presque 100%, si on exclut les infections déjà présentes au début de la PrEP.


Pour les personnes ayant des relations hétérosexuelles, d’autres essais cliniques ont confirmé un taux d’efficacité similaire s’élevant à 90% et plus.
Pour les personnes qui utilisent des drogues injectables, un seul essai clinique effectué à Bangkok a démontré un taux d’efficacité de 74% et plus. Dans ce contexte, la PrEP est tout de même considérée comme l’une des stratégies efficaces de protection contre le VIH, combinée à l’accessibilité du matériel d’injection stérile.
Est-ce que c’est fiable ?
Plusieurs essais cliniques ont été effectués auprès d’hommes gais, bisexuels et des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (gbHARSAH) et de femmes trans dans le but de vérifier l’efficacité des médicaments à prévenir une possible infection au VIH. Les personnes participant aux études devaient être séronégatives et rapporter au moins une relation anale non protégée avec un ou des partenaires dans les 6 derniers mois. Le constat général des recherches confirme un taux d’efficacité de presque 100% si on exclut les infections déjà présentes au début de la PrEP.

Pour les personnes ayant des relations hétérosexuelles, d’autres essais cliniques ont confirmé un taux d’efficacité similaire s’élevant à 90% et plus.
Pour les personnes qui utilisent des drogues injectables, un seul essai clinique effectué à Bangkok a démontré un taux d’efficacité de 74% et plus. Dans ce contexte, la PrEP est tout de même considérée comme l’une des stratégies efficaces de protection contre le VIH, combinée à l’accessibilité du matériel d’injection stérile.

Comment expliquer les cas d’échecs ?
Les essais cliniques ont montré que les taux d’échecs étaient associés à un problème d’adhésion au médicament. En effet, les personnes ayant contracté le VIH pendant les études n’avaient pas ou très peu de traces du médicament dans le sang, ce qui n’était pas suffisant pour les protéger au moment du contact avec le virus. Les médecins s’entendent pour dire que l’efficacité de la PreP dépend principalement de ce facteur.

L’adhésion s’explique de la manière suivante : prendre le médicament comme prescrit, à la dose prescrite, au moment prescrit, pour la durée prescrite.
L’autre cas de figure où les médicaments perdaient de leur efficacité concernait les individus qui avaient déjà contracté l’infection, même si elle n’était pas encore détectable par les tests au moment de débuter la PrEP. Dans cette situation, le Truvada ou le Descovy ne sont plus adaptés et doivent être remplacés par la thérapie antirétrovirale.
Comment expliquer les cas d’échecs ?
Les essais cliniques ont montré que les taux d’échecs étaient associés à un problème d’adhésion au médicament. En effet, les personnes ayant contracté le VIH pendant les études n’avaient pas ou très peu de traces du médicament dans le sang, ce qui n’était pas suffisant pour les protéger au moment du contact avec le virus. Les médecins s’entendent pour dire que l’efficacité de la PreP dépend principalement de ce facteur.

L’adhésion s’explique de la manière suivante : prendre le médicament comme prescrit, à la dose prescrite, au moment prescrit, pour la durée prescrite.
L’autre cas de figure où les médicaments perdaient de leur efficacité concernait les individus qui avaient déjà contracté l’infection. Dans cette situation, le médicament n’est plus adapté et doit être remplacé par la thérapie antirétrovirale.
À qui s’adresse la PrEP?
La PrEP peut être prise par les personnes qui sont fortement à risque d’être exposé·e·s à l’infection par le VIH, peu importe leur orientation sexuelle et leur identité de genre.
Le ministère de la Santé et des Services sociaux recommande la prise de la PrEP plus spécifiquement chez les groupes de population avantage à risque d’être exposé au VIH, notamment les gbHARSAH, les personnes utilisatrices de drogues injectables qui n’utilisent pas toujours du matériel non stérilisé ou qui partagent leur matériel de consommation et les personnes ayant des relations sexuelles avec des partenaires vivant avec le VIH qui ne sont pas traités. Cependant, il est possible que vous ne fassiez pas partie de ces groupes, mais que vous jugiez être à risque d’être exposé au VIH. Nous vous conseillons d’en parler à votre prestataire de soin si vous vous questionnez.
Pour certaines personnes, prendre la PrEP permet également de diminuer leur anxiété liée au VIH et de vivre leur sexualité de manière plus épanouie.

À qui s’adresse la PrEP?

La PrEP peut être prise par les personnes qui sont fortement à risque d’être exposé·e·s à l’infection par le VIH, peu importe leur orientation sexuelle et leur identité de genre.
Le ministère de la Santé et des Services sociaux recommande la prise de la PrEP plus spécifiquement chez les groupes de population avantage à risque d’être exposé au VIH, notamment les gbHARSAH, les personnes utilisatrices de drogues injectables qui n’utilisent pas toujours du matériel non stérilisé ou qui partagent leur matériel de consommation et les personnes ayant des relations sexuelles avec des partenaires vivant avec le VIH qui ne sont pas traités. Cependant, il est possible que vous ne fassiez pas partie de ces groupes, mais que vous jugiez être à risque d’être exposé au VIH. Nous vous conseillons d’en parler à votre prestataire de soin si vous vous questionnez.
Pour certaines personnes, prendre la PrEP permet également de diminuer leur anxiété liée au VIH et de vivre leur sexualité de manière plus épanouie.
Plus d’informations:
Les raisons de prendre la PrEP peuvent varier d’une personne à l’autre. Voici quelques situations pour lesquelles la PrEP peut être une bonne option :
Plus d’informations:
Les raisons de prendre la PrEP peuvent varier d’une personne à l’autre. Voici quelques situations pour lesquelles la PrEP peut être une bonne option :

Vous n’utilisez pas toujours le condom lors de relations sexuelles avec des partenaires dont vous ne connaissez pas le statut sérologique au VIH.

Vous avez un·e partenaire vivant avec le VIH qui ne prend pas de traitement ou dont la charge virale est détectable.
*La charge virale est la quantité de virus qui se trouve dans un millilitre de sang. L’analyse de la charge virale est utilisée par les professionnel·le·s pour comprendre, entre autres, si le traitement est efficace. Lorsqu’une personne vivant avec le VIH prend son médicament comme prescrit, sa charge virale devient alors indétectable. La charge virale est indétectable lorsqu’il y a moins de 20 copies de virus par millilitre de sang. On dit indétectable parce que les appareils de laboratoire ne peuvent plus “détecter” le virus dans le sang de la personne.

Vous êtes une personne utilisatrice de drogues injectables et il est parfois difficile de vous procurer du matériel d’injection neuf.

Vous êtes une personne utilisatrice de drogues injectables et il est parfois difficile de vous procurer du matériel d’injection neuf.

Vous avez déjà eu recours au traitement d’urgence, la prophylaxie postexposition (PPE).

Vous consommez des substances psychoactives à l’occasion de relations sexuelles (chemsex).



Vous avez contracté à plusieurs reprises des ITSS, par exemple la gonorrhée ou la syphilis.

Vous n’utilisez pas toujours le condom lors de relations sexuelles avec des partenaires dont vous ne connaissez pas le statut sérologique au VIH.


Vous avez un·e partenaire vivant avec le VIH qui ne prend pas de traitement ou dont la charge virale est détectable*.

Vous êtes une personne utilisatrice de drogues injectables et il est parfois difficile de vous procurer du matériel d’injection neuf.

Vous avez déjà eu recours au traitement d’urgence, la prophylaxie posatexposition (PPE).

Vous avez contracté à plusieurs reprises des ITSS, par exemple la gonorrhée ou la syphilis.


Vous consommez des substances psychoactives à l’occasion de relations sexuelles (chemsex).
*La charge virale est la quantité de virus qui se trouve dans un millilitre de sang. L’analyse de la charge virale est utilisée par les professionnel·le·s pour comprendre, entre autres, si le traitement est efficace. Lorsqu’une personne vivant avec le VIH prend son médicament comme prescrit, sa charge virale devient alors indétectable. La charge virale est indétectable lorsqu’il y a moins de 20 copies de virus par millilitre de sang. On dit indétectable parce que les appareils de laboratoire ne peuvent plus “détecter” le virus dans le sang de la personne.
Il y a d’autres cas où la PrEP peut être recommandée. Vous pouvez répondre au quiz « La PrEP est-elle pour moi ? » qui vous permettra d’évaluer si la PrEP est une bonne option pour vous. Par la suite, n’hésitez pas à en parler à un·e professionnel·le de santé ou à un·e intervenant·e communautaire !
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